La transformation numérique des entreprises n'est pas une simple question de compétitivité, ou de positionnement de marché, c'est une question de survie.

En effet, pour rester concurrentielles et améliorer leurs performances, les entreprises de tous les secteurs d’activité et de toutes les tailles doivent développer de nouvelles stratégies et de nouveaux processus d’affaires en prenant avantage des technologies de l’information et de communication.

Dans ce contexte d’économie numérique, les entreprises qui veulent demeurer doivent bien sûr avoir des dirigeants à même d’en comprendre les opportunités, mais aussi des TI capables d’assumer leur nouvelle mission.

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Les TI sont désormais au centre de la transformation des entreprises pour :

• Renforcer l'acquisition et la fidélité des clients
• Valoriser les employés
• Optimiser les opérations en stimulant l'efficacité
• Transformer les produits

Or, dans beaucoup d’entreprises canadiennes, en 2017, les départements TI sont encore très traditionnels et plus orientés à maintenir les systèmes qu’à répondre aux besoins des lignes d’affaires. 

La condition nécessaire (mais non suffisante) est que les dirigeants TI aient un siège à la table des grands et soient partie prenante des décisions stratégiques (le quoi) et ne soient plus reléguées à la simple exécution (le comment).

Ne pas offrir aux TI un siège à la table des grands

Le rôle traditionnel des TI consiste à garantir la stabilité, la sécurité et le fonctionnement de l’infrastructure comme auparavant. Il s’agit de « garder les lumières allumées ».

Personne ne souhaite évidemment les éteindre, mais ce que l’économie numérique d’aujourd’hui exige des TI, c’est en plus de leur rôle habituel, de contribuer aux résultats de la compagnie, en se focalisant sur les innovations d’affaires telles que l’amélioration de l’expérience client, l’optimisation des processus opérationnels et le développement de nouveaux modèles d’affaire.

Il est temps pour les TI de sortir des coulisses et de s’assoir à la table des dirigeants, car de les cantonner à un simple rôle d’exécutant est une garantie d’échec.

Diluer la responsabilité des initiatives TI

Alors que de plus en plus d’initiatives incorporant des technologies de l’information sont dirigées directement par les départements des entreprises, le budget associé est aussi transféré aux lignes d’affaires.

En même temps, le département des TI se doit d’arrimer les applications ou services à l’infrastructure existante et de garantir la sécurité et l’efficacité de l’ensemble.

C’est ce que l’on appelle le « shadow IT », ou informatique parallèle caractérisée par le fait que les dirigeants des lignes d’affaires prennent des décisions TI concernant leur branche sans concertation avec le département des TI.

Les cas les plus courants concernent l’utilisation par les usagers d’applications non autorisées avec tous les risque que cela comporte, ainsi que l’approvisionnement par des lignes d’affaires de logiciels fonctionnant en mode SaaS.

Dans ce dernier cas, nul ne conteste que les lignes d’affaires soient les mieux placées pour définir leurs requis, mais d’intégrer les TI en amont est certainement un gage supplémentaire de succès dans le choix, l’implantation et l’intégration de la solution.

Conclusion

Nous vivons la 4e révolution industrielle qui requiert de la part des dirigeants non pas une stratégie numérique, mais une stratégie d’entreprise dans un monde désormais numérique.

Alors que les technologies de l’information transforment tous les aspects de la chaîne de création de valeur des entreprises, le rôle du département des TI doit passer de celui de gardien de l’infrastructure à celui de contributeur à la croissance.