La virtualisation de votre infrastructure et la migration vers le nuage vous apporteront fort probablement des gains importants. Toutefois, l’élimination de la gestion de vos TI n’en fait pas partie !

De nombreux dirigeants d’entreprise se tournent vers le nuage en pensant s’éviter les tâches reliées à la surveillance, la gestion de leur infrastructure, mais également à la sauvegarde de leurs données.  Or, la très grande majorité de ces tâches demeurent pratiquement identiques, que l’on soit dans un environnement physique ou infonuagique.

Par exemple, avoir recours à l’Infrastructure as a Service (IaaS) vous fournira l’infrastructure nécessaire au déploiement et au fonctionnement de vos systèmes. Par contre, vous devrez tout de même gérer les machines virtuelles (VM) et veiller au bon fonctionnement des applications.

Voici 3 types de tâches que vous devez assumer, que vos systèmes soient physiques, virtuels ou dans un environnement infonuagique.

La surveillance 

Évidemment, avec l’infrastructure en nuage, il n’y a pas de surveillance à effectuer sur les composantes physiques des serveurs, l’état des disques durs, ou la source d’alimentation.

Par contre, dans une infrastructure infonuagique, il demeure tout aussi pertinent de surveiller, par exemple, tout ce qui concerne la réseautique, l’espace disque disponible, la santé des serveurs, l’antivirus, les correctifs de sécurité (patchs), les échecs de connexion au domaine et les intrusions potentielles dans le réseau.

La gestion

Il est vrai que certaines tâches de gestion sont complètement éliminées par l’infonuagique, c’est le cas du remplacement de composantes physiques dû à l’usure ou à un bris.

À cet égard, il faut garder en tête que :

1. Les ressources humaines reliées à la gestion du matériel physique ne représentent qu’une petite partie des coûts de gestion totaux des TI. (Ici, on ne parle pas des coûts reliés à l’acquisition du matériel, mais bien à la maintenance.)

2. Les postes de travail demeurent physiques et requièrent le même travail de gestion, à moins bien sûr que vous ne vous tourniez vers la virtualisation de postes de travail (VDI) en infonuagique. Ceci a pour effet de réduire le travail de maintenance des postes et le support aux utilisateurs.

Tout ce qui n’est pas physique à la base requiert la même gestion, par exemple, l’installation et la configuration de logiciels, la gestion de l’Active Directory, l’antivirus, les correctifs logiciels, ou encore la création de nouveaux comptes utilisateur.

La sauvegarde et la continuité des affaires

Une infrastructure hébergée dans le nuage n’assure pas automatiquement la sauvegarde des données.

Dans le cadre de l’Infrastructure as a Service (IaaS) et des applications de type Software as a Service (SaaS), ce qui est assuré est que votre serveur de fichiers et votre serveur de messagerie (par exemple) seront disponibles, mais les données ne sont pas sauvegardées pour autant. Ainsi, si des fichiers sont effacés à la suite d’une erreur d’utilisation, d’une malveillance ou d’une infestation par un virus, il pourrait s’avérer impossible de les récupérer si aucune sauvegarde n’est en place.

Les opérations de sauvegarde sont donc aussi essentielles qu’avec une infrastructure physique. D’ailleurs, il en va de même pour la continuité des affaires. Même dans un environnement infonuagique vous avez besoin d’un plan de relève pour redémarrer les services et reprendre vos activités. Êtes-vous à l’abri d’une catastrophe naturelle chez votre fournisseur de services infonuagiques, ou encore de sa faillite?

Les services gérés diminuent la gestion de vos TI, qu’elles soient physiques ou infonuagiques.

L’option que de plus en plus d’entreprises choisissent pour diminuer significativement le stress et les coûts reliés à la gestion des systèmes informatiques est le recours aux services gérés. Vous pouvez, selon différents niveaux de service, confier la surveillance, la gestion et la sauvegarde d’une partie ou de la totalité de vos systèmes physiques, infonuagiques ou les deux, à un partenaire spécialisé dans ce domaine.   

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