Nous tombons toujours sur plein de statistiques dans nos recherches. Notre service de marketing a donc décidé de dresser une liste de sept statistiques des TI que nous trouvons très intéressantes, voire surprenantes!
Nous avons ensuite demandé à nos spécialistes à l’interne s’ils pouvaient commenter chacune d’entre elles. Le but était d’ajouter un peu de contexte autour des chiffres et de fournir, nous l’espérons, davantage de renseignements sur ces faits étonnants.
Jetez un coup d’œil!
1. Plus de 91 % des entreprises spécialisées en TI interrogées ont signalé que leurs clients ont été victimes de cyberattaques au cours de la dernière année.
« Cette statistique explique pourquoi tant d’entreprises se tournent vers les services gérés afin d’accroître leur sécurité. On augmente la sécurité des systèmes dorsaux lorsqu’ils passent aux services gérés, donc la plupart des cyberattaques sont défendues avec succès. Ce chiffre soutient l’importance d’avoir un système de secours et de surveillance adéquat en place pour aider à détecter et à gérer les menaces rapidement. »
-Benoit Mercier, Directeur Services Professionnels
Source: State of the Channel Ransomware Report par Datto
2. 98 % des organisations affirment qu’une seule heure d’interruption de service leur coûte plus de 100 000 $.
« Plus précisément, les statistiques concernent les grandes entreprises de plus de 1 000 employés, qui disent en moyenne qu’une seule heure d’interruption de service par année leur coûte plus de 100 000 $, tandis que 81 % de ces organisations signalent que le coût dépasse les 300 000 $. Plus important encore, trois entreprises sur dix (33 %) indiquent que les interruptions leur coûtent un million de dollars ou plus à l’heure. Il faut noter que ces statistiques représentent le coût horaire « moyen » des interruptions de service. Dans le pire des cas, si un appareil ou une application est indisponible pour quelque raison que ce soit, les pertes financières pour l’organisation peuvent se chiffrer dans les millions à la minute.
« Votre organisation peut tolérer une certaine période d’interruption de service avant de subir des dommages irréparables. Toutefois, afin de découvrir la durée de cette période, vous devez comprendre le coût de réponse et de rétablissement de chaque application. Pour ce faire, il faut calculer le coût à l’heure de l’interruption, votre objectif de délai de rétablissement (ODR) et votre objectif de point de rétablissement (OPR). »
-Francois Desjardins, Directeur de compte
Source: Information Technology Intelligence Consulting Research
3. Les dommages de logiciels rançonneurs à l’échelle mondiale coûtent 15 fois plus chers qu’il y a deux ans, soit 5 milliards de dollars en 2017.
« Des coûts 15 fois plus élevés en deux ans, il s’agit là d’une augmentation considérable et on s’attend à ce que la situation s’aggrave. On prévoit que d’ici 2019, une entreprise sera victime d’attaque par un logiciel rançonneur toutes les 14 secondes! De plus, aucune industrie n’est immunisée. Des organisations de toute taille, de grandes sociétés à des PME, verront les attaques augmenter.
Les coûts comprennent des dommages et la destruction (ou la perte) de données, des interruptions de service, une perte de productivité, des perturbations du cours normal des activités après une attaque, des enquêtes médico-légales, la restauration et la suppression de données et de systèmes pris en otage, des atteintes à la réputation, et la formation d’employés en réponse directe aux attaques de logiciels rançonneurs.
Les entreprises peuvent se protéger en mettant en place un système d’isolement à toute épreuve pour que les virus des logiciels rançonneurs ne puissent pas détruire les données pour toujours, et en s’assurant que les systèmes et les logiciels sont corrigés et à jour. Mieux encore, elles peuvent sous-traiter la maintenance et la surveillance des systèmes à un fournisseur de services gérés et laisser les spécialistes assurer leur protection.»
-Claude Gagné, Architecte de solutions
Source: Ransomware Damage Report par CyberSecurity Ventures
4. Les 2/3 des PDG des entreprises mondiales de Global 2000 interrogées placeront la transformation numérique au centre de leur stratégie d’entreprise d’ici la fin de 2017.
« On parle de transformation des TI depuis un bon moment déjà et ici, au Canada, nous commençons finalement à voir davantage d’entreprises entamer les phases d’action et d’adoption. D'abord, on simplifie l’infrastructure et on révise les TI afin d’être plus rapide, d’économiser et de passer plus de temps sur des projets stratégiques pour l’entreprise. »
-Marc Beaulieu, président
Source: IDC FutureScape: Worldwide Digital Transformation 2017 Predictions
5. Les « systèmes de TI actuels » constituent le troisième obstacle le plus important à la réalisation d’une transformation numérique efficace.
« La transformation numérique est souvent paralysée par des systèmes administratifs qui sont obsolètes et complexes à intégrer à la nouvelle technologie. De plus, maintenir ces systèmes coûte cher et demande beaucoup de temps. On commence par déplacer les environnements traditionnels des TI vers des plateformes plus agiles et efficaces, comme le nuage public, un centre de données défini par logiciel (SDDC) et une infrastructure hyperconvergée. Notre nouveau livre électronique sur le sujet peut faciliter votre réflexion. »
-Pierre Lavoie, Directeur client
Source: Capgemini -The Digital Advantage: How digital leaders outperform their peers in every industry
6. 60 % des entreprises qui perdent leurs données fermeront dans les six mois suivant la catastrophe.
« Même s’il s’agit de statistiques américaines, elles sont probablement justes pour le Canada également. Souvent, les entreprises sous-estiment les répercussions de la perte de données et négligent les principales causes de cette perte, soit l’erreur humaine, puis les virus et les logiciels malveillants, et finalement les défaillances du matériel informatique.
Afin de continuer à exploiter votre entreprise après une importante perte de données, la solution minimale du PPA visant la duplication de données vers un emplacement externe est essentielle. Mais, par-dessus tout, un plan de poursuite des activités exhaustif doit être en place et être mis à l’essai. Ainsi, si une véritable catastrophe survient, vous serez en mesure de reprendre le dessus le plus rapidement possible.»
-Marc Therrien, Architecte de solutions
Source: U.S. National Archives & Records Administration
7. Les catastrophes naturelles comptent pour seulement 1 % de toutes les pertes de données, tandis que les défaillances du matériel informatique, l’erreur humaine, les atteintes à la sécurité ou les virus représentent la majorité de ces pertes.
« Il est certain que les données sont l’un des principaux avoirs d’une entreprise. Elles devraient donc être sérieusement protégées. On estime qu’environ un tiers des pertes de données sont causées par des défaillances du matériel informatique/système. Les défauts de système ne peuvent être complètement évités, mais il est possible de prendre des mesures pour réduire la probabilité de perdre des données lorsqu’ils surviennent. Une des étapes les plus communes vise à mettre en œuvre une solution de haute disponibilité pour des applications informatiques efficaces. »
-Alex Vallières, Directeur de compte
Source: IDC