Le printemps est la grande saison des conférences des leaders de l’industrie des technologies de l’information. Après Lenovo, EMC et plusieurs autres, IBM a tenu son évènement IBM EDGE du 11 au 15 mai dernier.
J’ai assisté aux présentations dans le cadre du Executive Edge, et voici les 3 points clés qui ont retenu mon attention, car ils sont l’essence même des départements TI d’aujourd’hui et de demain.
Avec la transformation numérique, les dirigeants d’entreprise ont besoin de changer leur perception des TI. Aujourd’hui, il n’est plus rentable de voir le département TI comme celui qui « maintient les lumières allumées » dans l’entreprise et permet aux autres services de produire.
Le fait de garder à l’interne le matériel et les ressources pour ces services de base constitue une utilisation sous-optimale du personnel du département, et du budget TI de l’entreprise.
On estime qu’environ 70% du budget global des TI est consacré au fonctionnement des infrastructures, ce qui laisse peu de place aux initiatives pour adapter l’entreprise dans son ensemble aux exigences de la transformation numérique.
Pourtant, l’adoption du Cloud et des infrastructures informatiques programmables ouvre la voie à l’intégration des TI dans la stratégie de croissance des entreprises en diminuant à la fois le TCO (coût total de possession) des infrastructures et le temps consacré à la gestion de celles-ci. De plus en plus de moyennes entreprises font d’ailleurs le saut vers les services gérés pour libérer leurs ressources TI des tâches sans valeur ajoutée.
Étant donné le volume de données produit qui grossit de façon exponentielle, il y a une véritable explosion des besoins de stockage dans les compagnies, y compris dans les moyennes entreprises.
IBM se recentre aujourd’hui sur son cœur de métier, c’est-à-dire les serveurs et le stockage. Ce recentrage n’est pourtant pas synonyme de retour en arrière, bien au contraire.
La transformation numérique s’accompagne d’une poussée des centres de données programmables (Software Defined Data Center), et en particulier pour la partie stockage avec le Software Defined Storage. IBM accélère le pas dans cette direction et va continuer à investir massivement au cours des 5 prochaines années.
Pour les dirigeants d’entreprise et des TI, il est indispensable de prendre en compte la réalité de l’omniprésence des données et de la croissance fulgurante et incessante des données non-structurées pour se préparer à les exploiter.
Les retards qui sont pris dans les entreprises au niveau de leur infrastructure informatique viennent limiter les possibilités d’évolution rapide.
Les prérequis d’agilité et de rapidité des infrastructures informatiques répondent à un besoin d’affaires essentiel : s’adapter aux exigences d’entreprise en constante évolution dans une économie en changement rapide. De nombreux exemples récents démontrent, souvent avec fracas, qu’il est plus que jamais primordial pour toute entreprise d’être agile et très flexible; c’est dans cette optique que les services d’infonuagique se démarquent pour qui sait en tirer partie.
De nombreuses entreprises développent des avantages compétitifs grâce à l’agilité de leurs infrastructures. C’est en l’occurrence le cas de Visa, Walmart et Vodafone qui ont présenté les gains que leurs compagnies ont obtenus.
De nos jours, l’idée n’est plus simplement d’avoir une infrastructure agile pour se démarquer, mais bien de se différencier à travers de nouvelles pratiques et de nouvelles initiatives de mise en marché, le tout étant possible grâce à une infrastructure agile et flexible.
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Crédit phot : IBM