Louis de Grandpré, directeur général, Nicolas Brodeur, Architecte de systèmes et Michel Gaillardetz architecte de solutions chez Present partagent tous trois les points clés qu’ils retiennent de cette édition d’IBM Edge.
Selon Louis de Grandpré, il y a une volonté de plus en plus présente des entreprises à se reconcentrer sur leur cœur de métier. Ceci passe par une acceptation de plus en plus généralisée des nouveaux modèles TI, du Cloud, de l’externalisation des tâches à moindre valeur ajoutée et d’une plus grande implication des partenaires spécialisés.
« Cette année, IBM Edge a véritablement montré l’accélération de l'adoption des nouveaux modèles TI. La poussée est de plus en plus évidente aux États-Unis, par contre, au Québec et même au Canada, nous sommes un peu en retrait. Il y a toujours un décalage entre les deux bords de la frontière et j’y vois de grandes opportunités pour les entreprises d’ici. Nos entreprises peuvent encore se différencier si elles revoient leurs modèles TI et adoptent des solutions qui permettent leur transformation digitale. Au Québec, je peux m'attendre à ce que dans les 2 à 3 prochaines années, l'adoption soit plus rapide. »
Des entreprises d’ici sont pionnières et bénéficient de l’aide de partenaires IBM à la fine pointe comme Present, qui s’est vue décerner le prix du partenaire stockage de l'année pour le Canada le 21 septembre 2016. Le prix IBM North America Storage Specialty Business Partner Winning Edge souligne la contribution exceptionnelle d’un partenaire d’affaires. Les récipiendaires ont fait des investissements significatifs dans les compétences requises pour atteindre l’excellence dans la mise en place de solutions de classe mondiale.
Alors qu’en 2015, IBM avait effectué un rebranding de la famille de solutions liées au stockage (tel Tivoli Storage Manager, SAN Volume Controller, TotalStorage, Productivity Center, etc.) sous le nom Spectrum, lors de l’événement IBM Edge, ce sont davantage les aspects évolutif et hautement flexible des solutions qui ont été mis de l’avant.
Nicolas Brodeur souligne que « IBM dispose aujourd’hui d’une offre complète de stockage de pointe alors que d’autres manufacturiers travaillent encore à développer la leur. Pour les entreprises, ce qui est intéressant, c’est qu’avec IBM elles disposent d’un maximum d’options soit en format ‘appliance’, ou alors logiciel à installer sur leurs propres équipements, ou encore en format ‘infonuagique’. IBM a toujours placé la longévité des solutions et leur pérennité au cœur de ses innovations, et cette philosophie se perpétue aujourd’hui encore avec des solutions de stockage évolutives qui s’adaptent aux besoins des clients et à la réalité du jour. »
L’autre élément clé que Nicolas Brodeur retient d’IBM Edge cette année est la tendance d’avoir des environnements Linux sur une plateforme IBM Power. Même si au début des années 2000 ce type d’architecture avait été évoqué, il n’y avait eu aucune réelle adhésion à l’époque. Aujourd’hui à l’inverse, tout est aligné pour susciter un véritable engouement pour cette solution et ç’a d’ailleurs débuté. D’ailleurs, monsieur Claude Bernier, directeur informatique de South Shore Furniture, un leader Canadien de la fabrication de mobilier, était invité à parler de l’expérience de l’entreprise à implanter SAP Hana sur une infrastructure IBM Power, une première au Canada réalisée avec Present.
Michel Gaillardetz retient les présentations concrètes sur l’utilisation du « Blockchain ». Une communauté complète est en train de se bâtir autour du projet Hyperledger, qui a attiré plusieurs dizaines de nouveaux contributeurs uniquement pendant IBM Edge. Indéniablement, cette nouvelle approche qui permet déjà des transactions électroniques plus sécurisées et avec de plus hauts niveaux de garanties, va faire évoluer les modèles économiques.
Par exemple, il est aujourd’hui possible de suivre un diamant depuis son extraction de la mine jusqu’à son propriétaire en passant par tous les intermédiaires comme les diamantaires et les joailliers. »
Tout ce qui est en train de se produire autour du projet Hyperledger est un reflet de la nouvelle réalité dans le monde des affaires : les technologies sont extrêmement intéressantes et suscitent de l’enthousiasme chez les dirigeants d’entreprises, mais ce sont bien les logiciels et les infrastructures informatiques qui permettent aux entreprises de générer des revenus.
Les compagnies ont besoin de l’infrastructure pour opérer de façon constante. Par contre, comment le souligne Michel Gaillardetz, elles recherchent davantage les partenaires qui peuvent les aider à atteindre leurs cibles d’affaires par le biais des technologies qu’une marque de matériel ou de logiciel.
Alors qu’aujourd’hui les technologies ne sont plus juste un investissement nécessaire pour le fonctionnement de l’entreprise, mais bien un vecteur d’accélération de la croissance et de profitabilité, le choix des partenaires d’affaires est plus critique que jamais.
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