Les temps changent et nous avec eux. Du moins, en théorie. Malheureusement, plusieurs ont une si grande peur du changement, qu’ils attendent, incrédule et insouciant, cette «nouvelle vague» en pensant qu’ils en tireront profit une fois qu’elle sera là. Le problème avec une vague, c’est qu’elle peut ravager tout sur son passage… et nous emporter avec elle! Certains cependant, visionnaires et audacieux, comprennent qu’il faut changer avant celle-ci. La Presse l’a très vite compris et par conséquent nous a offert un chef-d’oeuvre d’application: LaPresse+!
Tout d’abord, nous devons mentionner l’idée géniale du concept i.e. l’édition du matin. Tout partout sur le web, les nouvelles se suivent et sont mise à jour automatiquement. On ne compte plus les portails et nous sommes ainsi submergés d’information à ne plus savoir quoi en faire. À l’opposé, le concept de LaPresse+ nous propose plutôt une édition que l’on obtient le matin, avant 5h30. Pour avoir la prochaine édition, il nous faut attendre au lendemain. Nous pouvons ainsi vaquer à nos occupation, même hors-ligne, et consulter le journal du jour quand bon nous semble et le tout, incluant les photos et vidéos. Mais là où LaPresse+ démontre toute son innovation est dans la convivialité et la souplesse avec laquelle elle nous apporte la nouvelle. En effet, sa facilité d’utilisation, son aspect si intuitif et sa convivialité en font l’un des outils d’information les plus intéressant à cette heure. Manipuler textes, photos et vidéos est un pure délice. Nous n’avons qu’à penser aux vidéos que l’on peut voir en grand format sans connexion, aux images que l’on peut «feuilleter» une à une pour un sujet donné et que dire du «Monde en image»! Nous permettre de voir le monde par le biais de quelques photos complètement hallucinante, d’une impressionnante qualité à tous les jours emmène une révolution jamais encore rencontrée par le papier, pour un quotidien du genre.
Même les publicités sont intéressante! Si vous avez la chance, allez vous amuser avec quelques-unes d’entre elles. Il est de nouveau intéressant d’obtenir de la pub. Que ce soit le côté intriguant d’une pub «incomplète» que nous pouvons compléter en tapant sur l’écran (ou même en «grattant» l’écran!), en passant par la possibilité d’interagir avec elle (comme par exemple l’achat de billets à un spectacle ou un événement) ou même encore en «jouant» avec celle-ci! Qui ne va pas essayer la nouvelle automobile d’un fabriquant qui vous laisse la conduire par un simulateur se comparant au meilleurs jeux vidéo sur le marché.
LaPresse+ est devenue une attraction de chaque matin, tel une poule aux oeufs d’or! La modération à définitivement meilleur goût! De plus, elle est gratuite. Elle changera radicalement nos façon de découvrir la nouvelle à chaque matin et bientôt, nous verrons de plus en plus de journaux emboîter le pas. Bien sur, il y a encore du chemin à parcourir et, malgré toute cette révolution, encore beaucoup de travail à faire. Je crois entre autre que LaPresse+ pourrait avoir une allure plus «médias sociaux», plus interactive sur la nouvelle. Une proximité accrue serait également la bienvenue avec les chroniqueurs. Pour l’instant seuls volets sociaux existants: Facebook, Twitter et le courriel. Rien de bien innovateur de ce côté. Il faudrait, à mon avis, trouver un «je ne sais quoi» différent qui nous rapprocherait d’avantage de l’actualité oui, mais surtout des gens qui la façonne car dans un monde de plus en plus stérilisé et sans visage, c’est d’abord et avant tout ces gens qui nous parlent.
Le futur n’est plus au papier et pour l’industrie des médias, la survie passe par ce changement radical, par cette révolution mobile. Et en matière de direction pour les médias de l’information, si vous pensez qu’il y a encore un marché pour le papier, détrompez-vous. Ce n’est plus une question de «si» mais plutôt une question de «quand». La morale de l’histoire? Changer avant que vous soyez obligé de le faire! Les temps changent et il faut que l’on change avec eux. Mais, vraiment, est-ce les temps qui nous changent ou ne serait-ce pas plutôt nous qui changeons le cours de nos vie? La Presse a démontré que nous devions prendre en main notre destiné. Si ce changement ne vient pas de nous, qui donc le fera à notre place?