Les 2 types d’infrastructures partagent plusieurs caractéristiques, mais quelques différences fondamentales existent. Pour vous aider à choisir laquelle convient le mieux à votre organisation, nous avons comparé leurs principales différences.
Les dépenses engendrées par une infrastructure traditionnelle sont fixes. Lors de l’achat du système, il faut évaluer ses besoins actuels et leur évolution selon sa croissance projetée. Il faut alors investir dans des ressources que l’on n’utilisera pas avant des mois, voire des années.
En Cloud, le coût de l’infrastructure est évolutif. Bien qu’il soit préférable de planifier l’investissement financier quelques années à l’avance, on ne paye pas tout de suite pour les ressources nécessaires plus tard. La flexibilité du Cloud permet de payer uniquement pour les besoins actuels et de s’ajuster selon la croissance réelle, en ajoutant des VM à l’environnement IaaS.
Il est possible que le directeur des TI de certaines entreprises ait des réserves par rapport à l’approbation des coûts lorsque de nouvelles VM sont requises. Dans le cas d’une infrastructure physique, les ressources sont là, alors aucune nouvelle dépense d’infrastructure n’est requise. Par contre, en cloud, chaque ajout de VM ou de ressources a des VM existante engendre de nouveaux coûts. Donc il est possible que ceci irrite le directeur informatique qui n’a possiblement plus le plein pouvoir sur l’usage des ressources.
L’infrastructure traditionnelle nécessite un processus d’acquisition et d’installation physique parfois lourd et ardu. C’est vrai à l’achat, mais aussi chaque fois que les besoins de l’entreprise évoluent, surtout si la croissance n’a pas été planifiée. Plusieurs jours sont généralement nécessaires pour effectuer cette tâche, qui monopolise les ressources TI et peu avoir des impacts sur la disponibilité des applications.
L’évolution d’une infrastructure virtuelle (IaaS) est quasi instantanée. Lorsqu’on travaille dans un environnement Cloud, on peut avoir une nouvelle VM en quelques minutes. C’est l’idéal pour les entreprises en forte croissance, qui ont tout à gagner en bénéficiant d’un système élastique. Aussi, l’IaaS est tout indiquée pour les besoins ponctuels qui nécessitent des unités de stockage supplémentaires, mais de façon temporaire. Les initiatives d’affaires ne sont donc jamais bloquées à cause des TI.
Les fournisseurs d’IaaS comptent sur leurs experts en sécurité informatique. Ce sont pour la plupart de grandes organisations, comme Telus, Amazon et Azure qui ont des centaines d’experts pour s’assurer que ces environnements fonctionnent de façon sécuritaire.
L’infrastructure traditionnelle est souvent gérée par un généraliste à l’interne. On ne peut donc pas s’attendre au même niveau d’expertise en sécurité.
L’acquisition, l’installation et la gestion d’une infrastructure traditionnelle représentent un travail à la pièce. La plupart des éléments du système sont achetés et installés séparément, ce qui complique à la fois le processus d’installation et la gestion de l’environnement TI.
En cloud, tout vient du même endroit. Nous n’avons pas à nous soucier de l’infrastructure requise pour supporter les VM. Et au niveau acquisition, même le système d’exploitation est bien souvent inclus. Ceci facilite d’ailleurs le travail lors d’audit Microsoft, le temps venu.
Qu’elle soit traditionnelle ou infonuagique, l’infrastructure n’est pas plus ou moins sujette au piratage et à la fuite de données. Ces enjeux sont de type applicatif : ils sont donc indépendants de l’infrastructure des systèmes. Dans les deux cas, nous conseillons la mise en place de mesures préventives pour éviter l’espionnage corporatif et pour gérer l’accessibilité à l’information. À ce sujet, nous vous conseillons la lecture de notre article sur la sécurité informatique dans les PME.
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