Le raisonnement en termes de coûts est dépassé quand il s’agit de recouvrement et même la notion de TCO (Total Cost of Ownership) ne prend pas en compte les coûts de non disponibilité des services qui, lors d'un incident ou désastre, sont ceux qui sont susceptibles de grimper le plus vite.
C’est pour cette raison qu’il est nécessaire d’avoir une vision globale des processus d’affaires et des besoins d’infrastructure informatique de l’entreprise pour trouver la technologie de recouvrement qui offre le meilleur équilibre entre efficacité et coût.
Dans une perspective d’optimisation et de recherche d’équilibre entre les coûts des solutions de reprise et leur efficacité, plusieurs points sont à prendre en compte :
• Aucune technologie de recouvrement ne constitue à elle seule la solution idéale pour toutes les applications, les charges de travail ou les différents niveaux de service requis.
• Il faut donc être capable de déterminer quelle technologie sera mieux adaptée à quelle situation, et comment ces différentes technologies fonctionnent de concert afin de fournir une protection globale.
• La machine virtuelle (VM) est devenue le nouveau standard en termes de provisionnement de serveurs, car elle permet de restaurer plus efficacement les systèmes après un incident, comparativement aux machines physiques. Les entreprises se doivent donc de considérer l'impact de cette consolidation et les nouvelles opportunités plus économiques qui s'offrent désormais à elles, en termes d'atteintes de leurs requis de continuité et de recouvrement des services applicatifs.
Essentiellement, il y a deux dimensions à prendre en compte lorsqu’on doit évaluer la disponibilité des services applicatifs :
• l'objectif de temps pour la récupération du service considéré (RTO)
• l'objectif de « perte de données acceptable » associé à ce même service (RPO). Il s’agit ici de la durée maximale entre la dernière sauvegarde et un incident provoquant la perte de données.
Ces valeurs sont souvent mal calculées et décorrélées de la réalité de l’entreprise.
Par exemple, le RTO pour le service de courriels va souvent être estimé à 24 heures, alors qu’en réalité, une indisponibilité de 4 à 5 heures pourrait avoir un impact considérable sur l’ensemble des processus de l’entreprise.
Définir adéquatement ces valeurs est indispensable pour choisir la bonne solution de reprise. Seule une analyse d’impact sur vos processus d’affaires peut permettre d’établir les valeurs réelles de RTO et RPO.
On peut globalement distinguer 3 types d'incidents ou de dommages nécessitant un recouvrement.
Traditionnellement, la gestion de la continuité pouvait être lourde et coûteuse en équipements, logiciels et ressources spécialisées. Aujourd’hui, des solutions complètes tirant avantage de la virtualisation des serveurs nous permettent de répondre aux niveaux de service les plus exigeants et ce, de façon beaucoup plus économique.
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