Parce que sauvegarde et la réplication sont désormais indissociables, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à opter pour ces deux solutions afin d’atteindre leur RTO (Recovery Time Objective) et ainsi assurer la continuité de leurs opérations. Aujourd’hui, les centres de données des entreprises deviennent de plus en plus complexes, traitent des volumes de données en croissance exponentielle et sont extrêmement sollicités, ce qui nécessite une stratégie de gestion de données très solide. Le choix de la bonne technologie est un aspect important de la prévention des risques.
Nous considérons que les risques décrits ci-après peuvent être éliminés dans la mesure où la règle du 3-2-1 est appliquée, c’est-à-dire : garder trois copies de vos données (y compris le jeu de données de production), sur deux supports, dont un se trouve hors site.
Avec la réplication, que ce soit sous la forme de versioning, de protection continue des données (CDP ou Continuous Data Protection), de déduplication ou « d’images », l’intégrité des données peut être assurée sans pour autant perturber ou ralentir l’environnement de production.
Les solutions de réplication centralisent les rapports dans des tableaux de bord et testent la récupérabilité des environnements selon les règles de gouvernance et les besoins déterminés par l’entreprise. Elles sont la meilleure garantie d’avoir des données optimales pour la restauration et la reprise des activités. En environnement virtualisé, les deux préoccupations principales des gestionnaires sont la validation du succès des réplications et la validation des reprises (à égalité à 44% des répondants) selon l’étude menée par ESG.
Si l’on compare avec la sauvegarde sur bandes ou sur disques, le nombre de points de reprise (là où un programme reprend après une interruption impromptue) avec la réplication est considérablement amélioré du fait que le nombre de versions est plus élevé.
Les RTO (Recovery Time Objective) et RPO (Recovery Point Objective) définis dans les accords de niveau de service, doivent être respectés pour éviter des pertes financières, des atteintes à la réputation et des pénalités. Ces deux indicateurs sont optimisés par la réplication en temps réel qui, de nos jours, permet d’atteindre un RPO aussi bas que 15 minutes dans certains cas et de bénéficier d’une reprise automatique pré-paramétrée qui respecte le séquencement optimal de reprise des opérations.
Alors que la restauration de l’environnement à partir de bandes peut-être un casse-tête où toutes les étapes doivent être franchies manuellement, la mise en place d’une solution de reprise automatique élimine ces lourdeurs et les sources d’erreurs qui y sont associées. L’automatisation de la reprise des opérations permet de contrôler l’intégralité du processus à partir du tableau de bord intégré à la solution, sans laisser de temps mort entre le redémarrage des processus et des services, ce qui permet d’atteindre des RTO définis sans pour autant être en mode de gestion de crise.
Beaucoup de gestionnaires affirment avoir besoin d’un plan de recouvrement mais ils ne parviennent pas à identifier par eux-mêmes la solution la mieux adaptée. C’est là qu’il devient indispensable de faire appel à une expertise externe qui émettra des recommandations et mettra en place une solution appropriée aux besoins, tout en respectant le budget.
Bien que de nombreuses solutions soient actuellement disponibles sur le marché, telles VMware Site Recovery Manager, Veeam Backup & Replication, Vision Solutions Double Take Avalability, Traders Quick-EDD, Datacore SANsymphony-V, ou encore IBM Power HA, il n’existe pas de solution universelle. Selon nous, il est primordial pour une entreprise de bien faire ses devoirs afin de comprendre quels sont ses besoins réels en termes de disponibilité et d’âge des données (RTO/RPO).
Il y a une corrélation directe entre le volume de données, l’importance de ces données et la fiabilité des procédures de sauvegarde ou de réplication et de restauration qui doivent être mises en place.
Si les environnements virtuels sont de plus en plus déployés par les entreprises parce qu’ils peuvent répondre à certains besoins de fiabilité, sans mesures adaptées, ils ne garantissent pas mieux la récupération des données en cas de sinistre que les environnements matériels.
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